Pour le meilleur et le pire

Pour le meilleur et le pire

"SOS femmes châtiés par son homme
Non ! Je m'appelle Amadou j'ai fouetté ma dame
Oui j'l'ai tapée j'ai devenu démon, j'ai massacre son visage

je suis reste muet et plus elle parle je la frappe sans raison elle avait honte de voir son propre père de ses enfants devenir un boxeur de trop il ma giflée et donner des coups de ceinture enceinte de 3 mois comme un animal je reste en silence dans mon coin à genoux à terre les mains derrière le dos
Je ne surviens pas d'appeler les urgences je suis reste pour mes enfants et j’étais muette comme une carpe
Mais qu'est-ce qui c'est passé?"
4 ans et demi qu'on est unis et depuis quelque temps ça va pas il boit, fume et il rentre défonce avec ma bande de pote
À 21ans, pensais être heureuse

Mais, je voulais tout lui apporter, mais
alors je m'en suis pris à elle comment ai-je pu tomber aussi p'tit
Des scènes de bouffe, car il gueule, car c’était trop chaud

Mes relations sexuelles étaient pour moi comme une viole

Je me laisse faire ou j’invente que j’avais mes règles
je me suis cru responsable, mais c'est lui le minable
il faisait tous me rabaisser devant ses potes alcooliques, il m’a éclopé et j'ai encaissé
J'ai tout fait pour l'éloigner

Le soir quand il revenait le moindre détail et c'était l'embrouille
Et dans son regard dans ses mouvements j'sentais bien que j’avais la crainte

Il avait trop bu, ça a été une claque au début puis il a poursuivi à se plaisanter de moi
il regagnait à 3 heures du match et c'est la parade avec son pote

La musique à goulot, il se prenait pour le souverain de la bière  

Son attitude était transformée comme un molosse en cage

Son meilleur copain a voulut me violer dans la ascenseur après une soirée arrosée, j’avais des bleues au bras les doigts marque dans mon vagin, je me débattu comme une folle. J’avais la tête coincée dans l’ascenseur. Le père mon accusée et a défendu son pote une honte

"J’ai essayé de dialoguer à une personne?"
Mais à qui ? Je ne vais pas aller conjurer

Mon médecin, lui parler de quoi ? Il me battait comme, explique, à ma mère

 Ce n’est pas un truc que l'on dit à ses proches
j’avais la foi qu'il allait change
Mais plus je me tentais et plus il ne changeait pas
C'était une agression mentale continue
Et la cruauté de ses mots le rendait incapable
j’ai risqué de maintenir l'équilibre, je n’étais pas en sûreté avec la frayeur de retire mes chaussures à 23 heures la peur au ventre me hantait
il s’est senti comme un fugitif et je les mis à la porte

Au bout de 10 ans c’était la chose que je devais fait le dégage

Il avait du mépris pour moi et pourtant il ne m’a jamais cessé de m’aimer mets moi je le déteste

La réalité est souvent encore plus dure, je sais, mais, aujourd'hui j'ai pris mes responsabilités
Car c'est pour le meilleur et pour le pire

J’ai refait ma vie et je remercie le Bon Dieu

Pour être partis de ce gourou

Auteur Sylvie Konate